Je suis intimemement persuadé que Operator:Generator est un groupe qui était promis à un avenir brillant dans le milieu du stoner. Mais ces abrutis ont splitté après ce premier album… Quel gâchis énorme !
Après un EP plutôt appétissant, le groupe de Frisco signe sur Man’s Ruin chez le père Kozik, et sort un album magique, composé notamment des morceaux de cet EP (ré-enregistrés) et d’autres compos sorties du chapeau.
Operator:Generator possède un style difficilement définissable, très clairement stonerien, avec un son de guitare PACHYDERMIQUE : le terme n’est vraiment pas usurpé ici ! Avec un seul guitariste, le groupe parvient à dépasser les assauts des plus gros groupes de metal d’un simple revers de mediator – tout simplement impressionnant. Après il y a ce chanteur, absolument hypnotique, à la voix étrangement mixée (reverb à gogo). Enfin, une rythmique impeccable, taillant au scalpel des mélodies efficaces.
On le voit, le groupe réunit tous les éléments pour se démarquer de la masse, avec des musiciens et un son bien à eux. Mais le plus remarquable, c’est bien la qualité incroyable des compos. Comment résister à un morceau comme “Museum’s Flight” et son break cataclysmique, heavy au possible ? Et que dire de “Arctic Quest” et de son intro lancinante, qui entame de vous labourer les conduits auditifs, que finissent de ravager une succession de couplets et breaks aussi costauds qu’imprévisibles ?
Le tout se termine comme dans un rêve, sur “Soil of Lavamore” un (presque) instrumental aux sonorités orientales dépaysantes, totalement surprenant. Le calme après la tempête, assurément.
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