Saint Karloff – Interstellar Voodoo


 

Il faut qu’on cause d’un power trio de Oslo qui pourrait bien être en train de faire son trou dans la catégorie Doom old school. Je parle de Saint Karloff qui sort son Interstellar Voodoo ces jours-ci après avoir produit en moins d’un an un premier album et un split avec Devil’s Witch. Il faut annoncer que les gars ont réussi à vendre en précommande la totalité de leur quelques 400 vinyles sortis chez Majestic Mountain Records et Ripple Music en moins de deux heures!

Comme je viens de vous le dire, Saint Karloff navigue dans le genre Doom old school de la fin des années 60 et début 70. Rien de bien original jusque-là, le créneau étant usé jusqu’à la trame, mais la galette à ceci de particulier qu’elle se compose d’un morceau unique de 40 minutes!

Interstellar Voodoo pourrait passer pour une jam session qui loucherait du côté de structures typiques de Deep Purple puis du côté d’idées rythmique façon Santana. Cependant c’est un univers de cohésion où tout est fluide et logique, il s’agit bien d’une même piste réfléchie et non d’une jam session ou encore d’un album de plusieurs pistes qui tairait son nom.

On sent bien au fil des auditions que ce n’est pas parce que Saint Karloff s’inscrit dans la lignée des pères fondateurs du Doom qu’il n’est pas empreint d’une forme avérée de modernité dans ses compositions. Le trio joue sur un style mais l’emprunte sans jamais en faire une fin en soi. On pense parfois à Uncle Acid & The Deadbeats, confirmant que le trio n’est pas qu’un simple amateur du genre mais un groupe qui cherche à marquer sa paroisse de sa patte singulière.

Coté instruments, la voix n’intervient jamais que par touche et ne noie pas la piste dans une litanie sans fin, la gratte est portée par de nombreux effets qui ne laissent pas le temps de s’ennuyer et la basse qui groove autant qu’elle joue la balance blues pour hypnotiser l’auditeur.

Il faut croire que les petits malins qui se sont jetés sur les galettes avant même leur sortie ont eu le nez creux, à moins qu’un spéculateur de talent n’ait trouvé le bon filon. Il y a fort à parier que ce disque va vite devenir une pièce à posséder faisant monter sa côte en flèche. Comme Saint Karloff n’a pas mis tous ses œufs dans le même panier, il te restera toujours la possibilité de commander le CD chez Ozium records ou une des rares cassettes encore disponibles chez Stoner Witch Records

Note de Desert-Rock
   (7,5/10)

Note des visiteurs
   (9.67/10 - 3 votes)

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2 commentaires
  • Merci pour l’info Sentenza!

  • héhé Il suffit d’envoyer un petit mot gentil au groupe et vous aurez votre skeud !! :)))

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