Le quatuor instrumental suisse romand, des gars plus que formidables, sont un peu omniprésents cette année dans nos froides contrées avec des apparitions remarquées en festival notamment au Hellfest l’été dernier (souviens-toi) ou au Palp et bientôt au Desertfest Belgium ou au Westill Festival, qui accompagneront la sortie d’une des galettes les plus excitantes de l’année : Monkeys On Mars, un projet mené avec Mars Red Sky dont on vous causera à sa sortie le 17 octobre.
Comme cela ne semblait pas suffire à nos lascars , ils nous proposent un expérience carrément méga bandante pour la fin de l’année à Lucerne en Suisse centrale (c’est pas loin, les hexagonaux : bougez vos culs !).
Dans le Planetarium du Musée des transports, un lieu que tous les gosses de Suisse ont visité lors d’une course d’école, un endroit fascinant en temps normal puisqu’on y traite de la chose cosmique, de la création du truc qu’on malmène, de l’univers, de l’astronomie, etc., mais un truc qui va gagner en attractivité le temps de deux soirs avec une expérience qualifiée d’immersive qui va allier notamment musique et image. Un truc sensoriel unique les 12 et 13 décembre qui débutera peinard en version feu de camp et s’achèvera sur un torrent de décibels psychédéliques, mais pas que !
Il s’agira aussi d’explorer l’inconnu d’un point de vue scientifique en se faisant accompagner par un des groupes les plus émoustillant de la Francophonie qui a répondu OK quand il a été contacté par cette institution nationale qu’est le musée lucernois. L’instigateur de la chose c’est Lukas Ritzel un fan de Monkey3 proche de la direction du Planetarium (que nous remercions pour cette idée brillante) qui a établi le contact avec la structure qui cherche à développer des collaborations artistiques afin d’aller au-delà de l’aspect scientifique et académique. « Une expérience mêlant l’art, la culture et la science » qui a trouvé naturellement un écho compte-tenu de l’intérêt des musiciens pour la thématique cosmique.
“From The Origin To The End Of The Universe” s’annonce comme une expérience musicale et visuelle qui a été mise en place pour sa thématique sonore par le quatuor instrumental et pour sa déclinaison visuelle par le Planetarium en fonction de l’histoire que les Lausannois avaient à raconter. La banque d’image du musée est quasiment infinie et d’une qualité « proprement incroyable » selon le groupe que nous avons interrogé au sujet de cet événement. Nos amis ont préparé un show spécial pour l’occasion : « une première partie totalement acoustique qui se transforme en électrique pour une montée en puissance sonore et émotionnelle » (on a en a l’eau à la bouche). Le setlist sélectionné pour l’occasion sera un panachage de classiques et de morceaux pas joués live depuis « très longtemps » (que dire de notre excitation quant à cette perspective).
A la question de savoir s’il faut bouger son popotin au pays des röstis, la réponse est clairement oui ! Après, la seule question valable demeure dans choix entre le vendredi, le samedi ou les deux. De nôtre côté ce sera les deux, bien sûr, tout en sachant que le spectacle sera proche et que la double date vise avant tout à permettre à plus de monde d’assister à l’expérience vu le nombre limité de places.
Amen ton cul !