Sludgefeast – King Of The Arcade

Sludgefeast - King Of The Arcade

En tant que brotherfab je n’ai pas entendu un truc aussi puissamment gorgé de fuzz depuis « Magnolia caboose babyshit » de Mudhoney, puis « In search of » de Fu Manchu et plus récemment, « American exhaust » de Glasspack . To the MAXXX ! In the RED ! Mothafuckazzz ! Non, sans déconner, de la fuzz qui dégueule de partout comme sur ce disque, c’est unique. Sérieusement, j’ai rarement entendu un truc aussi crade et dingue à la fois. Les Sludgefeast envoient le bois grave ! En 16 minutes et 09 secondes, ils vous balancent dix titres absolument géniaux à travers la gueule ! Une décharge démentielle de punk rock garage à la sauce heavy. Totalement incontrôlable, ce disque est un concentré de sauvagerie rock’n’roll. De la pure jouissance. Sludgefeast, c’est une volée de coups de nerf de bœuf qui s’abattent sur ta gueule ! INDISPENSABLE !

Brant Bjork – Tres Dias

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Une fois n’est pas coutume, commençons par la conclusion. Ce disque est à réserver aux fans hardcore de mister Cool. Pas inintéressant, le contenu reste tout de même bien léger pour être indispensable.
Tres Dias tient son nom du fait que l’album a été enregistré en trois jours. Il faut dire que l’entreprise ressemble plutôt à un petit trip, une envie comme ça que l’on concrétise et qui finit, on ne sait trop comment par sortir en disque. Le concept est hyper basique, Brant Bjork nous reprend certains de ses plus anciens morceaux et quelques nouveautés (qui paraîtront plus tard sur Somera Sol) à la guitare acoustique. Agrémenté très légèrement par moment d’effets de guitare électrique juste pour dire de ne pas rester sur un seul instrument, l’ensemble est certes très agréable à écouter mais n’apporte pas grand chose au final. En un mot, c’est trop basique.
On imagine bien, à la fin d’une soirée tranquille et pénarde, l’ami Brant prendre sa guitare pour grattouiller quelques accords pendant qu’on discute en refaisant le monde. Le gars est dans son trip et nous ça nous fait un bruit de fond. Voilà un peu l’impression que cela donne. De là à sortir cela comme album…
Avec sa demi heure à peine dépassée, voilà un album qui aurait fait un parfait complément pour une édition limitée de l’album suivant par exemple.
Agréable à écouter, pas indispensable.

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