Voici le retour de notre play list : une sorte de “best of” du mois, à travers notre chanson préférée de chacun des albums que nous avons chroniqués pour vous ce mois-ci (via Bandcamp – la seule plateforme un tant soit peu rémunératrice pour les artistes).
Si vous aimez ce que vous entendez, cliquez sur le titre de la chanson dans le player pour aller écouter le reste de l’album dans Bandcamp directement… N’hésitez pas alors à lâcher quelques euros pour soutenir les artistes en achetant leur album !
Si vous les avez ratées, on vous met aussi les liens vers les chroniques de chaque album en bas de page.
Nouveauté : pour vous aider à vous y retrouver dans la jungle des sorties d’albums, tous les mois on va essayer de vous faire un récapitulatif en mode playlist des sorties chroniquées sur Desert-Rock !
Vous pouvez donc écouter notre titre favori de chaque album chroniqué ci-dessous, et si vous kiffez, cliquez sur le titre de la chanson dans le player pour aller écouter le reste de l’album dans Bandcamp directement… et si vous aimez, n’hésitez pas à lâcher quelques euros pour soutenir les artistes en achetant leur album !
(et pas la peine de nous demander de faire des playslists sur d’autres plateformes, notre religion nous l’interdit…)
On vous a aussi mis les liens vers les chroniques en bas, vous aurez ainsi plus d’infos !
Salut Vincent ! Merci pour ta fidélité, ça ne nous rajeunit pas à nous nous plus…
vincent (6 avril 2020 à 15 h 56 min)
Salut l’équipe, merci !
salutations d’un gars qui a découvert ce site et cette musique d’une oreille hallucinée, vers ses 16 ans, il y a environ 16 ans ! C’est avec vous que j’ai découvert tous mes groupes préférés de stoner (ou de rock tout court) 🙂
MARS RED SKY n’a pas chômé l’an dernier pour défendre sur les routes son dernier bébé, l’album “The Task Eternal” (l’un des disques de l’année selon nos rédacteurs esthètes du riff – voir ici) On s’en est plusieurs fois fait les témoins, et à chaque fois nous avons été impressionnés (voir nos live report…).
Surfant sur ce franc succès, et avec encore quelques terres à explorer, le trio bordelais remet le couvert… Le TASK ETERNAL TOUR continue et reprend de plus belle dans moins d’un mois pour une série de dates à ne pas rater !
Comme chaque début d’année au moment de constituer le top albums de Desert-Rock, la bagarre fut âpre, et les limites de la démocratie vite atteintes pour faire rentrer tous les bons disques écoutés cette année. Forcément, on n’y est pas arrivé, on a dû arrêter le classement aux 15 premiers, alors que notre liste initiale en comptait… plus de 60 !
Ce classement est la synthèse de l’ensemble des avis de l’équipe, reflétant la variété des genres que vous êtes habitués à retrouver chez nous (cliquez sur chacun pour lire la chronique que nous avions publiée dans l’année) :
Vétérans de la scène stoner européenne, les helvètes de Monkey 3 sortent, en 2019, un chef-d’œuvre dans la catégorie instrumentale tirant vers le psychédélisme. Huitième production du quatuor actif depuis 2001 , « Sphere » est remarquable autant que remarqué à la fois par la critique et par le public, proposant exactement ce qu’il faut de plans aériens et précisément le côté burné qui nous fait remuer les cervicales en concert. Prenant ses distances avec sa livraison précédente, Monkey 3 nous a aussi fait vibrer cette année lors de leurs prestations live.
Avec “No Comfort”, Monolord a franchi un cap. Ce quatrième opus, plus technique et aventureux que les précédents, est réussi de bout en bout. Thomas, Mikka et Esben nous offrent un masterpiece de doom qui aura marqué cette année prolifique en grands albums.
Avec une carrière plus proche de la neurasthénie que de la frénésie scénique et discographique, chaque album des suédois de Goatess est très attendu de la part d’un public de connaisseurs. Le départ de son mythique chanteur Chritus Lindersson (Lord Vicar, Count Raven, St Vitus,…) nous aura bien inquiété, mais Karl Buhre, leur nouveau vocaliste, apporte une intensité et une richesse rafraîchissantes. “Blood & Wine” s’avère être un album de stoner-doom contemporain de haut vol, bien écrit et superbement interprété.
Rien d’étonnant à voir apparaître le trio bordelais dans notre top annuel : Mars Red Sky maîtrise une fois de plus son sujet et renforce un peu plus son identité et sa place de groupe phare de la scène. Même si cet album nous semble en-deçà de ses aînés, il reste une valeur sûre. S’intégrant parfaitement en live, “The Task Eternal” n’a pas à rougir de sa qualité dans la discographie d’un groupe toujours aussi impressionnant de maîtrise.
Avec des bases bien assimilées, Stone From The Sky a livré un second album riche. Une plaque fine et inventive qui aura su séduire par sa sensibilité. Malgré quelques désordres, l’album Break A Leg confirme qu’il faut désormais compter sur ce trio pour prolonger la route du heavy psychédélique.
Après 10 ans de silence absolu, Solace revient sur le devant de la scène avec “The Brink”. Les natifs de Jersey, avec un line-up remanié, n’ont rien perdu de leur verve poétique tendance dirt metal épique et se la jouent “taille patron” avec un album qui ravira les anciens et les plus jeunes.
Une belle année pour le quintette venu du froid, leur album “Tre” et les représentations scéniques qui l’ont suivies l’ont mis en état de grâce. “Tre” est l’album qui démontre s’il en était besoin que le Stoner a des racines profondes et blues et qui s’étendent partout au travers du monde. La simplicité et la rusticité d’un genre au service d’un autre en somme.
Sans se presser The Lumberjack Feedback a sorti un monstre des cartons. Massif et lourd, sombre et envoûtant, “Mere Mortals” prolonge le savoir faire des lillois aux fûts dédoublés. Un album rentré et pesant qui agit sur le cortex comme le mal d’une époque dans laquelle il fait malgré tout bon vivre.
Ils ne sont que deux (monsieur à la batterie, madame à la basse et au chant) mais quelle maîtrise ! “Ash & Dust” démontre tout le savoir-faire de Year of the Goat en matière de doom psychédélique. Intense, prenant et sacrément bandant!
Les Papis font de la résistance. Il est presque surprenant de retrouver les Grecs de Nighstalker dans le top de la rédaction qui n’est pas unanime sur le sujet. Mais parfois il faut faire acte d’humilité et s’incliner devant les artistes dont la carrière se poursuit avec logique. “Great Hallucinations” est de ce tonneau, inscrivant le quartet dans une continuité mélancolique mais toujours vivace.
La moitié des nerveux anglais de Desert Storm s’est associée à la moitié de Mother Corona, des potes de Bristol, pour monter ce projet sans prétention… qui aura pris pas mal de monde par surprise ! Proposant une dizaine de brulots d’un stoner classique qui sent bon le sable chaud et les riffs inspirés, les anglais placent leur galette dans la catégorie des albums stoner les plus inspirés depuis… un paquet d’années !
On n’imaginait pas vraiment ainsi le nouveau projet de Mike Dean, le bassiste de Corrosion of Conformity… mais on n’aura pas été déçus ! Dean trouve humblement sa place dans le line-up de ce groupe américain, proposant un proto-rock old school très inspiré – quelque chose de finalement assez rare dans ce genre musical. Leur premier album propose 11 titres inspirés et variés, portés par le chant puissant de leur chanteuse Brenna Leath, qui participe à distinguer Lightning Born des autres groupes du genre.
Reformé en 2017 pour le plus grand plaisir de la sphère stoner, Nebula s’offre sans surprise une place dans ce classement grâce à “Holy Shit”, l’album de leur résurrection, issu comme ses aînés d’un moule énervé, nuancé de nombreux solos psychés et maquillé d’un fard bien garage. Un retour en force des Californiens qui savent également proposer une nouveauté tant surprenante que rafraîchissante. Tout ce qui siéra à un dépoussiérage d’oreilles en bonne et due forme.
Une plaque plus loin, Valley Of The Sun assied son savoir faire et s’en va le répandre à travers le monde. Pour autant “Old Gods” n’est pas une pure redite, c’est l’album qui se veut charnière entre jeunesse et maturité. Et oui, les gars ont vieilli et se la jouent plus lents mais aussi plus denses. Cependant attention, il y a quelques claques sur cet album justifiant donc pleinement sa place ici .
Cinquième album en moins de quinze ans de carrière pour le groupe de Columbus, Ohio, “Subtle” montre le quatuor américain au top de sa forme et de son inspiration. Porté par le chant emblématique de Jeff Martin et les riffs nerveux du nouveau guitariste Chris Thompson, le disque propose une poignée de compos remarquables, qui ont constitué l’essentiel des set lists du groupe sur leur tournée européenne cette année – tournée qui aura fini de convaincre un paquet de monde.
On a arrêté le compteur aux 15 premiers, mais des albums superbes étaient juste derrière : The Elephant, Saint Karloff, Sunn O))), Gaupa, Esoteric, Duel, Kadavar, Luna Sol, Elder, etc… Même si 2019 n’a pas amené autant de “gros morceaux” que 2018 (Sleep, Fu Manchu, Clutch, High on Fire, Yob, etc…) elle a permis a beaucoup de groupes de se distinguer et de prendre un peu de place au soleil ! Une année riche en découvertes, en surprises et en révélations…
Si 2020 propose au moins autant de bons disques, on devrait être pas mal…
Ca y est, plus de 6 mois avant le Hellfest 2020 (qui se tiendra les 19-20-21 jun 2020 à Clisson), l’affiche complète de la Valley est annoncée !
Comme d’habitude, un mélange de surprises, de révélations, de valeurs sûres, de découvertes… De quoi passer 3 jours palpitants à l’ombre de notre chère tente !
Les 25 et 26 octobre à Bègles (en bordure de Bordeaux) se tiendra un petit festoche assez enthousiasmant pour qui, comme nous, est persuadé que la France a un incroyable talent ! (… désolé…)
Le What’s in the Woods (sous-titré “Burdigala Stoner festival vol.1”) s’est donc monté ces derniers mois à l’initiative d’une poignée d’activistes passionnés, conscients de la qualité des groupes français gravitant autour du stoner. Ces esthètes ont donc sélectionné 4 groupes par jour, entre découvertes et valeurs sûres, dans toutes les nuances de la sphère stoner / psyche :
Le vendredi : Wizard Must Die, Ethili, Orotoro et Stronger Than Arnold.
Le samedi : Little Jimi, Djiin, Wormsand et Spell Shelter.
Pour agrémenter le tout et donner du liant à l’événement, des stands (disques, etc…), un DJ set et des expositions (dont l’infâme Jo Riou !) sont prévus. Nourriture et breuvages seront évidemment disponibles pour profiter dans les meilleures conditions de l’événement.
Deux soirées garanties pures bûches et bonheur auditif et festif, donc, le tout pour 12€ seulement (si si, rapport qualité-prix imbattable).
Il est parfois important de rappeler en ces temps où la force stoner rock est troublée par l’arrivée de jeunes hippies considérant que Red Fang ou Kadavar sont l’an 1 du genre, que Sleep est un des piliers (des trois ou quatre piliers, selon si on ajoute Fu Manchu) du genre. Un indispensable, un indissociable, une légende vivante encore active et encore pertinente, ce qui n’est pas loin d’être unique. Le trio de San José a publié des albums essentiels, ayant poussé le genre jusqu’à ses ultimes retranchements avec Dopesmoker, une pièce si intense, si grandiose qu’il aura fallu attendre 18 ans entre son enregistrement et sa publication, le temps que les mœurs autorisent une telle chose. Et Sleep, groupe que l’on croyait disparu dans les limbes de l’éternité, ayant donné naissance à deux entités Némésis (OM et High On Fire) a fini par se reformer. Comme la plupart des groupes de l’époque me diriez vous ? Oui. Sauf que la pertinence de leur album The Sciences, publié en 2018 et la force émotionnelle de leurs concerts rappellent encore une fois que Sleep n’est pas « Comme les autres ». Mais que les autres n’existent seulement et uniquement parce que Sleep a un jour explosé les carcans de la musique sous accordée.
La première partie de ce concert est aussi immanquable, Sleep s’étant adjoint les services de Pharaoh Overlord, quintet suédois expérimental, presque robotique, ayant publié un ziliard d’albums depuis leur création en 2000 et ne se faisant que trop rare sur scène, endroit où pourtant ils excellent. Ceux présent lors de leur apparition au Roadburn 2011 peuvent en témoigner. Oublié des line up des DesertFest (même cette année à Anvers alors que Sleep y joue, ce qui constitue une sorte de scandale), Pharaoh Overlord foulera une scène française pour la première fois, et ce sera donc un moment d’histoire, dans une salle qui en est chargée.
Octobre arrive à grands pas et, avec lui, évidemment, les festoches et le fameux Desertfest Anvers qui régale les amateurs de grosses bûches depuis 2014…
Cette année, le fest se déroule du 18 au 20 octobre et propose une affiche plus qu’alléchante : les mythiques Sleep seront de la partie, tout comme les suisses de Zeal & Ardor (l’une des grandes attractions du moment) ou encore Ty Segall & the Freedom band et leur garage blues rock d’une efficacité redoutable. Outre ces 3 headliners, les chanceux qui ont déjà leur pass 3 jours (désolé, tout est vendu mais le fest va mettre en vente des pass 1 jour pour les retardataires) pourront se délecter de The Obsessed (en espérant que la bande à Wino ne fasse faux bond à personne cette fois-ci…), Truckfighters (dans la foulée de leur passage à Paris et Nantes), Nebula (fort d’un Holy shit qui se doit de tourner sur toutes les bonnes platines), ASG, Eyehategod, Pelican, Bongripper, Toundra, Church of Misery, Lo-pan, Monkey3 et bien d’autres encore… Et dire que la programmation doit encore s’étoffer de quelques noms ! A noter, 6 groupes belges seront à l’honneur dont Grotto ou encore 30.000 monkies…
Bref, vivement cet automne et, bien évidemment, nous y serons pour 3 jours de trip au Trix!
A l’occasion de son 20ème anniversaire, les italiens de UFOMAMMUT préparent la sortie d’un coffret spécial, sobrement intitulé XX, prévu le 9 septembre sur le label du groupe, Supernatural Cat.
Le concert ci-dessous a été enregistré le 5 avril 2019 au Gaswerk de Winterthur (Suisse), sa version audio fera partie des cadeaux proposés dans ce coffret. Vous y trouverez 6 titres clés couvrant toute la carrière du groupe, complètement revisités en version électro-acoustique, vous verrez c’est bluffant :
Le coffret sera disponible en format Vinyl ou CD, et proposera en premier lieu l’intégrale des 8 albums du groupe (avec des pochettes inédites), le disque XXcontenant les six chansons du live ci-dessus ré-interprétées et ré-arrangées, mais aussi un gros livret de 64 pages (photos, artwork, paroles…), un poster, un backpatch, un sticker…
Pour vous offrir ce beau cadeau d’anniversaire, les pré-commandes sont ouvertes ici : https://ufomammut.8merch.com/
Ce 20ème anniversaire pour l’un des groupes de stoner doom les plus intéressants de ces dernières années sera aussi l’occasion de parcourir l’Europe en long et en large cette année :
Chaque année, alors que la dépression post-Hellfest s’empare de tous les habitués de la Valley, le Rock in Bourlon (dans le 62) vient raviver la flamme le week-end suivant. Grâce à une équipe de passionnés et un talent d’orfèvre dès lors qu’il s’agit de constituer une prog aux petits oignons, le festival est désormais chaque année un incontournable.
Et ce n’est pas cette année que ça va changer ! Les 28 & 29 juin, le festival accueillera rien moins que Corrosion of Conformity (avec Pepper Keenan oui !), All Them Witches, Whores, Bo Ningen, Toner Low, Arabrot, , Duel, etc… 2 jours de festival en open air et GRATUIT (prix libre), bonne ambiance, bouffe, bière artisanale, expos, etc…
Vous pourrez aussi décider de vous impliquer plus dans l’opération : il est encore temps pour participer en tant que bénévole à cette super expérience ! (infos ici : http://bit.ly/2C41tz2)
Le Black Bass Festival ravit chaque année des centaines de fans de gros rock et en particulier de stoner. On se rappelle en particulier ces dernières années y avoir vu Mondo Generator, Year of No Light, Hangman’s Chair, 1000Mods, Datchä Mandala, Hark (juste avant leur split…), Truckfighters (juste avant leur split…), Birth of Joy (juste avant leur split…)…
Cette année, Black Rainbows devrait porter haut l’étendard stoner, avec dans son aspiration les islandais de The Vintage Caravan ou encore Little Jimi, mais aussi quelques groupes qui devraient ravir les amateurs de décibels saturés, comme Brutus, les japonais de Bo Ningen, Lost in Kiev… et plein d’autres découvertes à fort potentiel électrisant.
Le Black Bass c’est ce festival organisé à la fin de l’été (cette année les 30 et 31 août) à quelques encablures de Bordeaux, dans les marais au bord de l’estuaire de la Gironde, dans la cour d’un château, sous les arbres… Un petit festival à taille humaine où la bonne humeur le dispute à la motivation des bénévoles.
Et combien ça coûte ? 25EUR à peine pour les tickets en prévente !
DesertFest Berlin -jour 3 avec OM, Wovenhand, Long Distance Calling, Electric Citizen, The Skull, Black Tusk, The great machine, Blackwater Holylight, Stonefield, Worshipper, Swedish Death Candy
Salut Vincent ! Merci pour ta fidélité, ça ne nous rajeunit pas à nous nous plus…
Salut l’équipe, merci !
salutations d’un gars qui a découvert ce site et cette musique d’une oreille hallucinée, vers ses 16 ans, il y a environ 16 ans ! C’est avec vous que j’ai découvert tous mes groupes préférés de stoner (ou de rock tout court) 🙂