Une année de plus se profile à l’horizon pour la grand-messe Metôôôl sur quatre jours (13/14/15/16) d’août en terre Bretonne. Le Motocultor a révélé depuis quelques temps la majeure partie de sa programmation, l’occasion pour nous de faire le tour du propriétaire avec l’œil (ou plutôt l’esgourde) du fan de stoner éclectique et tout terrain.
Dans la catégorie Stoner de bon aloi:
Red Fang
Malgré une actualité un peu en berne, on serait plutôt du genre à courir pour aller honorer les potaches tenants du titre. Un concert de Red Fang, ça ne se refuse pas et les américains devraient allumer le pit sans prendre de gros risques.
Orange Goblin
Le géant Ben Ward et sa troupe reviennent fouler les terres françaises dans leur vingt cinquième année d’existence, en voilà une bonne nouvelle ! Rien qu’un groupe comme celui-là mérite bien un billet pour le salon de la motoculture métal
Valley Of The Sun
Ils avaient démonté la tente Valley l’an passé au Hellfest. Valley of The Sun vieillit bien et prend en épaisseur, et cette année ils viendront remettre le couvert et nous prouver qu’ils en ont sous le pied!
Nominés au meilleur second rôle:
Abrahma
Pour qui est habitué de Desert-Rock rien d’étonnant de voir arriver la formation parisienne dans les meilleurs seconds rôles. Avec un début de carrière tout en heavy et en psyche pleinement dans notre ligne éditoriale, nous avions un peu pris nos distances avec la sortie du plus metal (et néanmoins superbe) In Time for the Last Rays of Light. Mais soyons clair, Abrahma a changé, mais pour autant cela reste une valeur sûre, une vraie!
Amenra
Voilà un groupe qui régulièrement alimente les critiques de bon nombre de nos chroniqueurs en interne, mais l’univers sombre du groupe et l’introspection qu’il provoque en live pourraientt trouver quelque grâce à nos oreilles le temps d’un live. (Une fois encore)
Cult Of Luna
Encore un post-quelque chose qui fait se bouger les foules. Lors de cette édition 2020 il va pouvoir défendre la noirceur de son album encore frais de la fin de l’an passé et faire peser les têtes vers les chaussures dans un beau mouvement collectif.
Caspian
Moins bruyant que les deux dernier sus cités, Caspian pourrait être une excellente surprise lors de ce Motocultor, surtout si les américains se gréent d’un saxophone qui pourrait apporter quelques touches floydiennes au set!
Enveloppe des sélections confidentielles du jury:
Sick Of It All
Loyal au HxC depuis les années 80 les New-Yorkais vont à coup sûr faire cracher quelques dents au pit et attirer les connaisseurs du genre. On en sautille d’avance!
Terror
Plus jeunes mais tout aussi classés parmi les patrons de la scène Punk Hardcore, les gars de Terror vont pouvoir démontrer que la côte ouest ce n’est pas que le cool mais aussi la rage!
Benighted
Avec une affiche death comme celle de cette édition s’il fallait retenir un groupe autant aller vers un parangon de brutalité nationale: Benighted, ou comment le brutal deathcore te raconte pourquoi tout est bon dans le cochon!
Comme chaque année le Hellfest a publié son line up étourdissant, avec plus de 150 groupes. Et il y a quelques jours, le festival a confirmé l’ajout de quelques groupes sympas sur l’affiche (Mastodon, Rival Sons…). Même si l’on peut constater un recul du nombre de formations stoner, devant partager sa précieuse Valley avec de plus en plus de styles transverses (et parfois qualitatifs, ne soyons pas fermés), nous avons tenu à mettre en avant 10 formations stoner (ou presque) que l’on vous conseille vivement de voir live durant la grand messe Clissonaise de juin.
10/ Electric Wizard (Vendredi) : Nous ne vous ferons pas l’affront de vous présenter Electric Wizard ici, si le groupe vous est inconnu c’est que vous vous êtes perdus. Mais il serait mentir que de dire que toute la discographie du Wizard se vaut, ni de proclamer haut et fort que leurs concerts sont toujours inoubliables. Faudra donc croiser un peu les doigts et espérer de vieux titres et un moment de magie de la part de ces légendes du doom UK.
9/ OM (Vendredi) : OM en live ce n’est pas forcement pour tous le monde et les moments de grâce (réels) ont parfois laissé place à de longues plages d’ennui. C’est que le drone du groupe ne peut pas maquiller une éventuelle baisse de régime derrière une avalanche de distorsion. A voir ce qu’il en sera pour ce live au Hellfest.
8/ Greenleaf (Vendredi) : Greenleaf en live vous a t’il déjà déçu ? Nous non plus. Alors une bonne dose de pur stoner groovy est à prescrire et ce dès le vendredi. Si quiconque vous dit le contraire, dites que vous avez un mot du médecin.
7/The Picturebooks (Samedi) : duo blues percussif et bruyant aux accointances stoner évidentes (en plus de leur débuts chez Riding Easy on sent ici tout le worship des 70’s et cette implacable volonté de faire du boucan), The Picturebooks semble constamment sur la route. Pourtant leurs passages en France sont rares (en dehors de Paris, uniquement deux dates dans l’est en 2017) alors que leurs prestations live sont toujours aussi recommandables.
6/Ecstatic Vision (Vendredi) : Drôle de trajectoire que celle d’Ecstatic Vision. En effet le groupe de Philadelphie a tout explosé en 2015 avec Sonic Praise, un album convoquant le meilleur d’Hawkwind et la folie psychédélique plus actuelle d’Earthless. Signature chez Relapse Records, concerts d’anthologie au Roadburn puis un peu de n’importe quoi avant un retour sérieux quoique plus humble chez Heavy Psych Sounds en 2019. Reste que la scène est le meilleur endroit où découvrir Ecstatic Vision, groupe qui n’a d’autre objectif que celui de vous faire décoller.
5/ ASG (Vendredi) : 5 ans qu’ASG n’a pas mis les pieds sur le festival. Et 2015 a été leur seule participation (puisqu’ils avaient dû annuler leur venue en 2012). ASG est et semblera toujours être le mal aimé de la scène, celui qui n’aura jamais le petit coup de pouce du destin qui lui fera passer un palier. Et pourtant. Et pourtant que ce soit en live ou sur album, leur musique, à la fois lourde et lumineuse, se rapprochant du meilleur de Red Fang ou du plus mélodique de Mastodon, est d’une qualité exceptionnelle. Il est temps que l’on soit, beaucoup, mais alors BEAUCOUP plus nombreux à se rendre compte du bonheur que c’est d’écouter ASG.
4/ Duel (Samedi) : Quelle bande d’impatients ces Texans. Non vraiment. Après avoir sorti un superbe premier album en 2016, accumulations d’idées fourmillants depuis des années, et face à la belle réception critique qu’ils ont reçu, Duel s’est empressé de battre le fer tant qu’il était chaud en publiant deux autres albums (2017 et 2019) qui auraient franchement pu en faire un très bon au lieu de deux corrects. Résultat, la hype qui entourait le groupe est un peu retombée. Reste que leurs meilleurs titres sont ceux qu’ils jouent en concert (le contraire serait absurde) et que leur mixture convoquant autant Pentagram que Thin Lizzy est d’une efficacité redoutable. On tient surement là la révélation du Hellfest 2020 pour les suiveurs moins informés que Desert Rock en matière de stoner rock.
3/ Abrahma (Dimanche) : un peu esseulés le dimanche (avec Hangman’s Chair), Abrahma va pouvoir ENFIN montrer au festival de quel doom ils se chauffent. C’est que le groupe, en constante évolution musicale (et délicatesse de line up) a mis du temps (presque 10 ans) à trouver son public. Mais aujourd’hui, fort d’un troisième album poussant à fond les préceptes peu optimistes dictés par Paradise Lost ou Type O Negative, le groupe a de solides arguments à faire valoir et se voit récompensé par quelques dates précieuses en festivals. Un groupe trop rare pour être snobé.
2/ Elder (Vendredi) : Elder est le groupe stoner de cette décennie. On est d’ailleurs pas les seuls à le penser, le site The Obelisk leur a d’ailleurs officiellement attribué le titre. Auteurs d’un quasi sans faute que ce soit sur album ou en live, Elder enchante à chaque passage et a, soyons clairs, tous les attributs d’un futur headliner de Valley. Rater leur concert est impensable, d’autant plus qu’ils devraient venir avec sous le bras quelques nouveaux titres issus de leur album à paraître cette année.
1/ High On Fire (Samedi) : Un concert de Matt Pike, peu importe le nombre d’orteils en moins, est et restera la meilleure chose qui peut vous arriver dans votre vie. Alors préparez vous à prendre des nions et à en filer.
Bonus : Ce n’est pas stoner mais ça a lieu sous la Valley et ce serait dommage de passer à côté :
Envy : Les concerts d’Envy sont parmi les choses les plus fortes qui puissent être vécues. Faites vous une faveur, ne ratez pas ça.
Killing Joke : L’un des tout meilleurs groupes de l’histoire, tout simplement.
Hangman’s Chair : clairement parti sur d’autres rives que le sludge/doom de leurs débuts, Hangman’s reste aujourd’hui le groupe qui incarne le mieux Paris dans les côtés les plus sombres et dépressifs.
MARS RED SKY n’a pas chômé l’an dernier pour défendre sur les routes son dernier bébé, l’album « The Task Eternal » (l’un des disques de l’année selon nos rédacteurs esthètes du riff – voir ici) On s’en est plusieurs fois fait les témoins, et à chaque fois nous avons été impressionnés (voir nos live report…).
Surfant sur ce franc succès, et avec encore quelques terres à explorer, le trio bordelais remet le couvert… Le TASK ETERNAL TOUR continue et reprend de plus belle dans moins d’un mois pour une série de dates à ne pas rater !
Comme chaque début d’année au moment de constituer le top albums de Desert-Rock, la bagarre fut âpre, et les limites de la démocratie vite atteintes pour faire rentrer tous les bons disques écoutés cette année. Forcément, on n’y est pas arrivé, on a dû arrêter le classement aux 15 premiers, alors que notre liste initiale en comptait… plus de 60 !
Ce classement est la synthèse de l’ensemble des avis de l’équipe, reflétant la variété des genres que vous êtes habitués à retrouver chez nous (cliquez sur chacun pour lire la chronique que nous avions publiée dans l’année) :
Vétérans de la scène stoner européenne, les helvètes de Monkey 3 sortent, en 2019, un chef-d’œuvre dans la catégorie instrumentale tirant vers le psychédélisme. Huitième production du quatuor actif depuis 2001 , « Sphere » est remarquable autant que remarqué à la fois par la critique et par le public, proposant exactement ce qu’il faut de plans aériens et précisément le côté burné qui nous fait remuer les cervicales en concert. Prenant ses distances avec sa livraison précédente, Monkey 3 nous a aussi fait vibrer cette année lors de leurs prestations live.
Avec « No Comfort », Monolord a franchi un cap. Ce quatrième opus, plus technique et aventureux que les précédents, est réussi de bout en bout. Thomas, Mikka et Esben nous offrent un masterpiece de doom qui aura marqué cette année prolifique en grands albums.
Avec une carrière plus proche de la neurasthénie que de la frénésie scénique et discographique, chaque album des suédois de Goatess est très attendu de la part d’un public de connaisseurs. Le départ de son mythique chanteur Chritus Lindersson (Lord Vicar, Count Raven, St Vitus,…) nous aura bien inquiété, mais Karl Buhre, leur nouveau vocaliste, apporte une intensité et une richesse rafraîchissantes. « Blood & Wine » s’avère être un album de stoner-doom contemporain de haut vol, bien écrit et superbement interprété.
Rien d’étonnant à voir apparaître le trio bordelais dans notre top annuel : Mars Red Sky maîtrise une fois de plus son sujet et renforce un peu plus son identité et sa place de groupe phare de la scène. Même si cet album nous semble en-deçà de ses aînés, il reste une valeur sûre. S’intégrant parfaitement en live, « The Task Eternal » n’a pas à rougir de sa qualité dans la discographie d’un groupe toujours aussi impressionnant de maîtrise.
Avec des bases bien assimilées, Stone From The Sky a livré un second album riche. Une plaque fine et inventive qui aura su séduire par sa sensibilité. Malgré quelques désordres, l’album Break A Leg confirme qu’il faut désormais compter sur ce trio pour prolonger la route du heavy psychédélique.
Après 10 ans de silence absolu, Solace revient sur le devant de la scène avec « The Brink ». Les natifs de Jersey, avec un line-up remanié, n’ont rien perdu de leur verve poétique tendance dirt metal épique et se la jouent « taille patron » avec un album qui ravira les anciens et les plus jeunes.
Une belle année pour le quintette venu du froid, leur album « Tre » et les représentations scéniques qui l’ont suivies l’ont mis en état de grâce. « Tre » est l’album qui démontre s’il en était besoin que le Stoner a des racines profondes et blues et qui s’étendent partout au travers du monde. La simplicité et la rusticité d’un genre au service d’un autre en somme.
Sans se presser The Lumberjack Feedback a sorti un monstre des cartons. Massif et lourd, sombre et envoûtant, « Mere Mortals » prolonge le savoir faire des lillois aux fûts dédoublés. Un album rentré et pesant qui agit sur le cortex comme le mal d’une époque dans laquelle il fait malgré tout bon vivre.
Ils ne sont que deux (monsieur à la batterie, madame à la basse et au chant) mais quelle maîtrise ! « Ash & Dust » démontre tout le savoir-faire de Year of the Goat en matière de doom psychédélique. Intense, prenant et sacrément bandant!
Les Papis font de la résistance. Il est presque surprenant de retrouver les Grecs de Nighstalker dans le top de la rédaction qui n’est pas unanime sur le sujet. Mais parfois il faut faire acte d’humilité et s’incliner devant les artistes dont la carrière se poursuit avec logique. « Great Hallucinations » est de ce tonneau, inscrivant le quartet dans une continuité mélancolique mais toujours vivace.
La moitié des nerveux anglais de Desert Storm s’est associée à la moitié de Mother Corona, des potes de Bristol, pour monter ce projet sans prétention… qui aura pris pas mal de monde par surprise ! Proposant une dizaine de brulots d’un stoner classique qui sent bon le sable chaud et les riffs inspirés, les anglais placent leur galette dans la catégorie des albums stoner les plus inspirés depuis… un paquet d’années !
On n’imaginait pas vraiment ainsi le nouveau projet de Mike Dean, le bassiste de Corrosion of Conformity… mais on n’aura pas été déçus ! Dean trouve humblement sa place dans le line-up de ce groupe américain, proposant un proto-rock old school très inspiré – quelque chose de finalement assez rare dans ce genre musical. Leur premier album propose 11 titres inspirés et variés, portés par le chant puissant de leur chanteuse Brenna Leath, qui participe à distinguer Lightning Born des autres groupes du genre.
Reformé en 2017 pour le plus grand plaisir de la sphère stoner, Nebula s’offre sans surprise une place dans ce classement grâce à « Holy Shit », l’album de leur résurrection, issu comme ses aînés d’un moule énervé, nuancé de nombreux solos psychés et maquillé d’un fard bien garage. Un retour en force des Californiens qui savent également proposer une nouveauté tant surprenante que rafraîchissante. Tout ce qui siéra à un dépoussiérage d’oreilles en bonne et due forme.
Une plaque plus loin, Valley Of The Sun assied son savoir faire et s’en va le répandre à travers le monde. Pour autant « Old Gods » n’est pas une pure redite, c’est l’album qui se veut charnière entre jeunesse et maturité. Et oui, les gars ont vieilli et se la jouent plus lents mais aussi plus denses. Cependant attention, il y a quelques claques sur cet album justifiant donc pleinement sa place ici .
Cinquième album en moins de quinze ans de carrière pour le groupe de Columbus, Ohio, « Subtle » montre le quatuor américain au top de sa forme et de son inspiration. Porté par le chant emblématique de Jeff Martin et les riffs nerveux du nouveau guitariste Chris Thompson, le disque propose une poignée de compos remarquables, qui ont constitué l’essentiel des set lists du groupe sur leur tournée européenne cette année – tournée qui aura fini de convaincre un paquet de monde.
On a arrêté le compteur aux 15 premiers, mais des albums superbes étaient juste derrière : The Elephant, Saint Karloff, Sunn O))), Gaupa, Esoteric, Duel, Kadavar, Luna Sol, Elder, etc… Même si 2019 n’a pas amené autant de « gros morceaux » que 2018 (Sleep, Fu Manchu, Clutch, High on Fire, Yob, etc…) elle a permis a beaucoup de groupes de se distinguer et de prendre un peu de place au soleil ! Une année riche en découvertes, en surprises et en révélations…
Si 2020 propose au moins autant de bons disques, on devrait être pas mal…
Ca y est, plus de 6 mois avant le Hellfest 2020 (qui se tiendra les 19-20-21 jun 2020 à Clisson), l’affiche complète de la Valley est annoncée !
Comme d’habitude, un mélange de surprises, de révélations, de valeurs sûres, de découvertes… De quoi passer 3 jours palpitants à l’ombre de notre chère tente !
Les 25 et 26 octobre à Bègles (en bordure de Bordeaux) se tiendra un petit festoche assez enthousiasmant pour qui, comme nous, est persuadé que la France a un incroyable talent ! (… désolé…)
Le What’s in the Woods (sous-titré « Burdigala Stoner festival vol.1 ») s’est donc monté ces derniers mois à l’initiative d’une poignée d’activistes passionnés, conscients de la qualité des groupes français gravitant autour du stoner. Ces esthètes ont donc sélectionné 4 groupes par jour, entre découvertes et valeurs sûres, dans toutes les nuances de la sphère stoner / psyche :
Le vendredi : Wizard Must Die, Ethili, Orotoro et Stronger Than Arnold.
Le samedi : Little Jimi, Djiin, Wormsand et Spell Shelter.
Pour agrémenter le tout et donner du liant à l’événement, des stands (disques, etc…), un DJ set et des expositions (dont l’infâme Jo Riou !) sont prévus. Nourriture et breuvages seront évidemment disponibles pour profiter dans les meilleures conditions de l’événement.
Deux soirées garanties pures bûches et bonheur auditif et festif, donc, le tout pour 12€ seulement (si si, rapport qualité-prix imbattable).
Lorsque trois associations activistes du son distordu unissent leurs efforts pour un concert aux allures de festival, cela donne Saturday Mud Fever, un concert qui promet de maltraiter les influx électriques. Almost Famous, Fauchage Collectif et Fuzzoraptors proposent donc pour 22 euros la soirée, rien de moins que :
Monolord, trio empruntant à Nirvana sa formule du riff joué son clair puis distordu, usant du stratagème jusqu’à la gloire et dont le 4ème album sort en septembre.
Year Of The Cobra, duo basse/batterie qui prend Mötorhead, le baigne dans l’acide et en fait du stoner/sludgy et que l’on vous conseille vivement.
Black Willows : trop rare groupe suisse, risque de vous faire fondre le cerveau avec leur son hypnotisant et particulièrement puissant.
Formé sur les cendres de Galvano, Firebreather est un nouveau venu et c’est le moment de découvrir tout ça sur scène.
Il est parfois important de rappeler en ces temps où la force stoner rock est troublée par l’arrivée de jeunes hippies considérant que Red Fang ou Kadavar sont l’an 1 du genre, que Sleep est un des piliers (des trois ou quatre piliers, selon si on ajoute Fu Manchu) du genre. Un indispensable, un indissociable, une légende vivante encore active et encore pertinente, ce qui n’est pas loin d’être unique. Le trio de San José a publié des albums essentiels, ayant poussé le genre jusqu’à ses ultimes retranchements avec Dopesmoker, une pièce si intense, si grandiose qu’il aura fallu attendre 18 ans entre son enregistrement et sa publication, le temps que les mœurs autorisent une telle chose. Et Sleep, groupe que l’on croyait disparu dans les limbes de l’éternité, ayant donné naissance à deux entités Némésis (OM et High On Fire) a fini par se reformer. Comme la plupart des groupes de l’époque me diriez vous ? Oui. Sauf que la pertinence de leur album The Sciences, publié en 2018 et la force émotionnelle de leurs concerts rappellent encore une fois que Sleep n’est pas « Comme les autres ». Mais que les autres n’existent seulement et uniquement parce que Sleep a un jour explosé les carcans de la musique sous accordée.
La première partie de ce concert est aussi immanquable, Sleep s’étant adjoint les services de Pharaoh Overlord, quintet suédois expérimental, presque robotique, ayant publié un ziliard d’albums depuis leur création en 2000 et ne se faisant que trop rare sur scène, endroit où pourtant ils excellent. Ceux présent lors de leur apparition au Roadburn 2011 peuvent en témoigner. Oublié des line up des DesertFest (même cette année à Anvers alors que Sleep y joue, ce qui constitue une sorte de scandale), Pharaoh Overlord foulera une scène française pour la première fois, et ce sera donc un moment d’histoire, dans une salle qui en est chargée.
Octobre arrive à grands pas et, avec lui, évidemment, les festoches et le fameux Desertfest Anvers qui régale les amateurs de grosses bûches depuis 2014…
Cette année, le fest se déroule du 18 au 20 octobre et propose une affiche plus qu’alléchante : les mythiques Sleep seront de la partie, tout comme les suisses de Zeal & Ardor (l’une des grandes attractions du moment) ou encore Ty Segall & the Freedom band et leur garage blues rock d’une efficacité redoutable. Outre ces 3 headliners, les chanceux qui ont déjà leur pass 3 jours (désolé, tout est vendu mais le fest va mettre en vente des pass 1 jour pour les retardataires) pourront se délecter de The Obsessed (en espérant que la bande à Wino ne fasse faux bond à personne cette fois-ci…), Truckfighters (dans la foulée de leur passage à Paris et Nantes), Nebula (fort d’un Holy shit qui se doit de tourner sur toutes les bonnes platines), ASG, Eyehategod, Pelican, Bongripper, Toundra, Church of Misery, Lo-pan, Monkey3 et bien d’autres encore… Et dire que la programmation doit encore s’étoffer de quelques noms ! A noter, 6 groupes belges seront à l’honneur dont Grotto ou encore 30.000 monkies…
Bref, vivement cet automne et, bien évidemment, nous y serons pour 3 jours de trip au Trix!
A l’occasion de son 20ème anniversaire, les italiens de UFOMAMMUT préparent la sortie d’un coffret spécial, sobrement intitulé XX, prévu le 9 septembre sur le label du groupe, Supernatural Cat.
Le concert ci-dessous a été enregistré le 5 avril 2019 au Gaswerk de Winterthur (Suisse), sa version audio fera partie des cadeaux proposés dans ce coffret. Vous y trouverez 6 titres clés couvrant toute la carrière du groupe, complètement revisités en version électro-acoustique, vous verrez c’est bluffant :
Le coffret sera disponible en format Vinyl ou CD, et proposera en premier lieu l’intégrale des 8 albums du groupe (avec des pochettes inédites), le disque XXcontenant les six chansons du live ci-dessus ré-interprétées et ré-arrangées, mais aussi un gros livret de 64 pages (photos, artwork, paroles…), un poster, un backpatch, un sticker…
Pour vous offrir ce beau cadeau d’anniversaire, les pré-commandes sont ouvertes ici : https://ufomammut.8merch.com/
Ce 20ème anniversaire pour l’un des groupes de stoner doom les plus intéressants de ces dernières années sera aussi l’occasion de parcourir l’Europe en long et en large cette année :
Chaque année, alors que la dépression post-Hellfest s’empare de tous les habitués de la Valley, le Rock in Bourlon (dans le 62) vient raviver la flamme le week-end suivant. Grâce à une équipe de passionnés et un talent d’orfèvre dès lors qu’il s’agit de constituer une prog aux petits oignons, le festival est désormais chaque année un incontournable.
Et ce n’est pas cette année que ça va changer ! Les 28 & 29 juin, le festival accueillera rien moins que Corrosion of Conformity (avec Pepper Keenan oui !), All Them Witches, Whores, Bo Ningen, Toner Low, Arabrot, , Duel, etc… 2 jours de festival en open air et GRATUIT (prix libre), bonne ambiance, bouffe, bière artisanale, expos, etc…
Vous pourrez aussi décider de vous impliquer plus dans l’opération : il est encore temps pour participer en tant que bénévole à cette super expérience ! (infos ici : http://bit.ly/2C41tz2)
Le Black Bass Festival ravit chaque année des centaines de fans de gros rock et en particulier de stoner. On se rappelle en particulier ces dernières années y avoir vu Mondo Generator, Year of No Light, Hangman’s Chair, 1000Mods, Datchä Mandala, Hark (juste avant leur split…), Truckfighters (juste avant leur split…), Birth of Joy (juste avant leur split…)…
Cette année, Black Rainbows devrait porter haut l’étendard stoner, avec dans son aspiration les islandais de The Vintage Caravan ou encore Little Jimi, mais aussi quelques groupes qui devraient ravir les amateurs de décibels saturés, comme Brutus, les japonais de Bo Ningen, Lost in Kiev… et plein d’autres découvertes à fort potentiel électrisant.
Le Black Bass c’est ce festival organisé à la fin de l’été (cette année les 30 et 31 août) à quelques encablures de Bordeaux, dans les marais au bord de l’estuaire de la Gironde, dans la cour d’un château, sous les arbres… Un petit festival à taille humaine où la bonne humeur le dispute à la motivation des bénévoles.
Et combien ça coûte ? 25EUR à peine pour les tickets en prévente !
[…] Source desert-rock.com […]